Crédits photos : Roy J. Brooks, Flickr
Le 13 juillet 1983, le Parlement adoptait la première loi sur l’égalité professionnelle, après une loi sur l’égalité salariale en 1972, ce texte visait à réduire les inégalités femmes – hommes dans tous les domaines lié au travail. Contrats, discriminations à l’embauche, congés parentaux, retraites…
27 ans après, les choses ont peu évolué : les femmes restent largement inférieures aux hommes dans le monde du travail. Les chiffres publiés par le gouvernement chaque année sont là pour nous le rappeler : les femmes touchent des salaires inférieurs de 27% à ceux des hommes et représentent 82% des salariés à temps partiel. 50% des emplois féminins se concentrent dans 14% des catégories professionnelles. En 2008, le taux de chômage des femmes (7,9 %) reste supérieur à celui des hommes (6,9 %). Près de trois femmes sur 10 attendent 65 ans pour liquider leur retraite contre un homme sur 20. Les femmes n’occupent, en 2007, qu’un peu plus d’un quart des postes d’encadrement des entreprises du secteur privé et semi-public alors qu’elles sont majoritaires à l’Université.
Alors que le 13 juillet 2010, le gouvernement présentera au Conseil des Ministres un projet de loi sur les retraites dans la loi retraite, Osez le féminisme lance un appel de la génération 1983. En matière d’égalité professionnelle comme en matière de retraites, nous refusons de rester encore 27 ans dans une situation d’inégalité flagrante.
Alors que la loi de 2006 sur l’égalité prévoyait que, "au vu du bilan effectué à cette occasion - 31 décembre 2010 - , le Gouvernement pourra présenter au Parlement, si nécessaire, un projet de loi instituant une contribution assise sur les salaires, et applicable aux entreprises ne satisfaisant pas à l'obligation d'engagement des négociations prévues à l'article L. 132-27-2 du code du travail.", le projet de loi sur les retraites propose des sanctions si le s entreprises ne publient pas leurs chiffres en matière d’égalité. Nous sommes passé d'une sanction sur l'absence de négociations à une sanction sur l'absence de publication de chiffres. Rappelons que seules 8% des entreprises ont passé un accord sur l'égalité salariale.
Nous exigeons du gouvernement qu’il fasse de la question de l’égalité femmes – hommes une priorité du projet des retraites et de l’égalité professionnelle. Grand impensé de la réforme, ce sujet est pourtant déterminant pour des millions de salariées qui attendent depuis trop longtemps que notre société en finisse avec le sexisme.
27 ans après, les choses ont peu évolué : les femmes restent largement inférieures aux hommes dans le monde du travail. Les chiffres publiés par le gouvernement chaque année sont là pour nous le rappeler : les femmes touchent des salaires inférieurs de 27% à ceux des hommes et représentent 82% des salariés à temps partiel. 50% des emplois féminins se concentrent dans 14% des catégories professionnelles. En 2008, le taux de chômage des femmes (7,9 %) reste supérieur à celui des hommes (6,9 %). Près de trois femmes sur 10 attendent 65 ans pour liquider leur retraite contre un homme sur 20. Les femmes n’occupent, en 2007, qu’un peu plus d’un quart des postes d’encadrement des entreprises du secteur privé et semi-public alors qu’elles sont majoritaires à l’Université.
Alors que le 13 juillet 2010, le gouvernement présentera au Conseil des Ministres un projet de loi sur les retraites dans la loi retraite, Osez le féminisme lance un appel de la génération 1983. En matière d’égalité professionnelle comme en matière de retraites, nous refusons de rester encore 27 ans dans une situation d’inégalité flagrante.
Alors que la loi de 2006 sur l’égalité prévoyait que, "au vu du bilan effectué à cette occasion - 31 décembre 2010 - , le Gouvernement pourra présenter au Parlement, si nécessaire, un projet de loi instituant une contribution assise sur les salaires, et applicable aux entreprises ne satisfaisant pas à l'obligation d'engagement des négociations prévues à l'article L. 132-27-2 du code du travail.", le projet de loi sur les retraites propose des sanctions si le s entreprises ne publient pas leurs chiffres en matière d’égalité. Nous sommes passé d'une sanction sur l'absence de négociations à une sanction sur l'absence de publication de chiffres. Rappelons que seules 8% des entreprises ont passé un accord sur l'égalité salariale.
Nous exigeons du gouvernement qu’il fasse de la question de l’égalité femmes – hommes une priorité du projet des retraites et de l’égalité professionnelle. Grand impensé de la réforme, ce sujet est pourtant déterminant pour des millions de salariées qui attendent depuis trop longtemps que notre société en finisse avec le sexisme.